

Il existe plusieurs versions de ce jeu qu'on appelle communément "tawle" (table). Pratiqué dans tout le Moyen-Orient, l'influence turque s'entend encore dans les chiffres criés par les joueurs à chaque lancement de dés : yek (un), dü (deux)... ! Encore un exemple du mélange culturel qu'est ce pays.
Cela reste tout de même un jeu populaire et masculin. Le fait d'y jouer dans la rue, ameutant les voisins, les passants... on s'invective, on crie, les coudes sur les dossiers des chaises qu'on a retournées, avec souvent un narguilé et un plateau de café à portée de main. Pas très féminin tout çà... mais bon...

Aujourd'hui, malgré l'invasion des jeux vidéos, on trouve encore à Beyrouth des cafés où l'on joue au tric trac. Et puis c'est sans compter les "jeddo" (grand-pères) qui transmettent leur savoir à leurs petits-fils...
Sans l'avoir bien pratiqué, j'ai même appris à y jouer. Alors je suis prête à parier que cette tradition a encore de beaux jours devant elle.
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