
Bien entendu, une fois arrivée, je suis dans mon élément, j'ai mes repères, je reprends les réflexes de conduite, je cherche toujours mes mots, mais petit à petit ils me reviennent. Rentrée en France, j'ai toujours un pied (voire une jambe, mais plutôt la tête) là-bas. J'ai encore tous ces bruits, et toutes les images de ce que j'ai vues qui défilent devant mes yeux. J'ai fait mes réserves pour tenir environ six mois.
Cette fois-ci, j'ai délibérément évité Beyrouth. Envie de nature, de celle du printemps que j'aime tant, pleine de fleurs, de graminées, d'oiseaux chantants, de couleurs.


Mon amie de toujours ou presque (je ne dirai pas combien de temps, çà fait trop vieille baroudeuse) m'attendait aussi à Deir el Qamar, la cité des émirs. Zouuuuu, descente vers le sud, et remontée dans la montagne du Chouf, toutes fenêtres ouvertes. A bas l'air conditionné quand on peut respirer sur les hauteurs. C'est ma façon de me "nourrir" de ces petits riens qui rechargent mes batteries. En prendre plein le nez, les yeux et les oreilles !

Même si l'on peut faire le tour du pays rapidement en raison de sa petite superficie, j'aime prendre mon temps, changer de programme en fonction des circonstances, des envies, des choses qui me restent encore à découvrir.
Et je m'aperçois avec une certaine gourmandise qu'il y a toujours à chercher, à fouiller, à regarder d'un œil neuf, malgré toutes les mauvaises langues qui affirment le contraire. C'est comme un défi, ce pays ! Un défi à toutes les logiques, et ce qui fait aussi qu'on s'y attache.
Evidemment, je ne me suis pas cantonnée à trois p'tits tours et puis s'en vont. Mais, la suite au prochain numéro...
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